Enseignement Recherche : l’arme anticrise de Valérie Pécresse http://www.leparisien.fr/societe/recherche-l-arme-anticrise-de-valerie-pecresse-19-10-2008-281847.php

19.10.2008La recherche, l’innovation et la formation sont une « arme anti-crise », a affirmé dimanche la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche Valérie Pécresse lors du Grand Rendez-Vous d’Europe 1 - Le Parisien Aujourd’hui en France.

« La recherche, l’innovation, la formation, ce sont les emplois de demain, donc une arme anti-crise », a estimé la ministre, en expliquant que « malgré la crise, il est normal que l’investissement de l’enseignement supérieur et de la recherche ne bouge pas ».

« Cette priorité ne sera pas remise en cause par la crise », a-t-elle encore lancé en défendant son budget, « responsable, protecteur pour les plus touchés par la crise, dynamique ».

Interrogée sur les inégalités sociales, Valérie Pércresse a déploré que des élèves brillants "auto-limitent" leurs ambitions parce qu’ils viennent de milieux défavorisés.Dans un premier temps, la ministre veut augmenter le nombre d’étudiants boursiers. Et si cela ne suffit pas, elle se dit prête à imposer des "places réservées" pour ces étudiants.

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Pécresse défend son budget malgré la crise Créé le 19/10/08 - Dernière mise à jour à 14h50 1 commentaire

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La recherche, l’innovation et la formation sont une "arme anti-crise", a affirmé dimanche la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche Valérie Pécresse lors du Grand Rendez-Vous d’Europe 1 - Le Parisien Aujourd’hui en France.

"La recherche, l’innovation, la formation, ce sont les emplois de demain, donc une arme anti-crise", a estimé dimanche la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Valérie Pécresse, lors du Grand Rendez-Vous d’Europe 1 - Le Parisien Aujourd’hui en France. "Malgré la crise, il est normal que l’investissement de l’enseignement supérieur et de la recherche ne bouge pas. Cette priorité ne sera pas remise en cause par la crise", a-t-elle lancé en défendant son budget.

Valérie Pécresse a ainsi annoncé que son ministère allait "mettre en place un programme extrêmement vaste, qui va coûter 250 millions d’euros, de valorisation de tous les métiers de la recherche". Ce programme comprendra dès l’année prochaine "une augmentation des salaires de recrutement de tous les maîtres de conférence de 12 à 25%" et "la création d’une filière d’excellence pour 130 maîtres de conférence avec des primes". "Ce seront des chaires mixtes universités - organismes de recherche", a-t-elle précisé. Concernant le Centre national de la recherche scientifique (CNRS), Valérie Pécresse a estimé qu’il "ne peut pas s’attribuer le monopole de la recherche, il doit devenir un vrai partenaire, d’égal à égal avec les universités. C’est comme cela que l’ensemble du système va progresser". Elle a parlé d’un "paradoxe" concernant cet organisme qui, "après s’être inquiété de la faiblesse de la recherche universitaire, s’inquiète de l’autonomie des universités qui va leur permettre d’avoir une recherche bien meilleure". La ministre craint une "tentation de repli sur soi du CNRS (...) qui serait contraire à l’intérêt de tous les chercheurs et de notre système de recherche".