Pour rappel, au cours de la période 1990-1999, plus de 6 milliards d’euros avaient été investis par l’état dans le cadre du plan Université 2000. Annoncé en 1998, le plan U3M a permis de dégager une somme équivalente pour la période 2000-2006, provenant pour moitié des collectivités territoriales (régions essentiellement).
Pour ce qui est du Plan Campus, selon LesEchos.fr (15/07/08) :
Les 5 milliards d’euros attendus de la vente de titres EDF serviront bien à financer le plan de rénovation des campus universitaires, mais de manière indirecte. Pour l’instant, seuls 3,7 milliards d’euros ont été vendus fin 2007. Ils ont été cantonnés sur un compte du Trésor dit d’« affectation spéciale », car ils ne peuvent être versés au budget général de l’Etat. Ils vont, très prochainement, être placés sur des produits financiers comme des bons du Trésor. A partir de début 2009, ils devraient rapporter entre 200 et 250 millions d’euros d’intérêts.
Ce sont ces intérêts qui serviront à financer le plan campus, sous la forme de « loyers » versés aux consortiums privés retenus pour rénover les universités, dans le cadre de partenariats public-privé (PPP). Les premiers loyers de PPP seront payés au moment des premières livraisons, attendues début 2011. Elles doivent s’étaler sur une vingtaine d’années. Le budget cumulé sera donc bien de 5 milliards d’euros, dont une moitié pour la construction de nouveaux bâtiments et un quart pour la maintenance.
Question : au rythme actuel de l’inflation, quel sera le montant des "loyers" versés à l’horizon 2030, terme prévu pour le Plan Campus ?