Des syndicats pour quoi faire ? Dans votre travail, vous êtes confrontés-es à des difficultés, petites ou grandes, auxquelles il est souvent impossible de répondre seul. Il n’y a pas si longtemps que la création de syndicats a été obtenue de haute lutte par les salariés pour faciliter les échanges entre salariés et préparer et soutenir les actions collectives. Depuis, l’expérience montre que les syndicats ne s’usent que si on ne s’en sert pas. Nos conditions de travail dépendent de décisions prises par le ministère, le parlement, les conseils centraux de l’université, le conseil de chaque UFR et de plus en plus par la région et par l’union européenne.

Au jour le jour, défendre les collègues. Nous ne sommes pas tous des experts pour aborder les textes qui régissent nos activités, ou pour faire face à la hiérarchie. Le syndicat permet de vérifier que le plus souvent, quand un problème survient, il a déjà été posé et résolu ailleurs. Le syndicat donne les moyens de se défendre tous ensemble.

Préparer les mobilisations. Lorsque les collègues ou les étudiants se mobilisent, nos échanges permanents en amont permettent d’avoir des idées claires et de contribuer efficacement aux succès du mouvement...

Des élus syndicaux pour peser sur les décisions qui nous concernent. Chaque jour à travers les élus qui nous représentent dans les instances nationales, régionale et locales le syndicat est en mesure de peser sur les décisions dans le sens défini lors des discussions dans les sections. Les élus du SNESup-FSU s’attachent à défendre la démocratie et l’application des règles communes qui évitent les décisions arbitraires. Ils infléchissent les décisions dans le sens d’une amélioration des conditions de travail de tous les collègues et des étudiants. Nos élus ont un rôle essentiel dans les instances en charge des nominations et des carrières des collègues, les Comités National des Universités et Comité Techniques Paritaires des Universités pour les enseignants-chercheurs, les Commissions Administratives Paritaires pour les enseignants de statut second degré.

Le SNESup est le premier syndicat de l’Enseignement Supérieur dans les élections professionnelles. Ces élections permettent, entre autres, de mesurer la représentativité des différentes organisations syndicales. Les listes présentées par le SNESup arrivent régulièrement en tête. Par souci d’efficacité, par sens de notre responsabilité de syndicat majoritaire, nous recherchons toutes les convergences possibles au sein des intersyndicales Recherche et Enseignement Supérieur afin de porter avec plus de force la parole et les intérêts des personnels. En témoignent aussi les initiatives nombreuses que le SNESup a prise sur la question des formations supérieures avec le principal syndicat étudiant, l’UNEF, ou son action au sein du mouvement "Sauvons La Recherche".

Porter les aspirations de tous pour le service public d’Enseignement Supérieur et de Recherche. Nos activités s’exercent en dehors de toute option individuelle d’ordre politique, philosophique ou religieuse, dans le respect absolu des croyances et des aspirations de tous les adhérents. Nous nous devons de porter les aspirations de tous, de les transformer en revendications cohérentes construites dans un aller-retour permanent avec tous nos collègues. Nous nous devons aussi d’animer le débat et d’impulser les actions qui concrétiseront ces revendications en résultats tangibles et concrets. C’est pourquoi le SNESup invite régulièrement la communauté universitaire à se rassembler et à débattre des problèmes et des perspectives de l’enseignement supérieur et de la recherche, comme nous l’avons fait pour les formations supérieures en 2002 ou lors des assises de l’enseignement supérieur et de la recherche en 2004.

Nos réunions syndicales sont ouvertes Le métier d’enseignant du supérieur est riche de multiples facettes. Cette diversité n’est pas toujours une force quand elle sépare des personnels aux statuts différents et aux intérêts parfois à première vue divergents. Les réunions syndicales sont le lieu d’échanges entre collègues de toutes les spécialités. Le syndicat permet de s’informer en direct sur la vie de l’établissement, sur les autres universités en France et dans le monde.Cette seule circulation d’information, en élargissant le point de vue de chacun, suffirait à constituer les éléments d’un contre-pouvoir. Les réunions syndicales sont aussi un lieu d’adoption de positions communes que l’on peut défendre avec plus de force au sein de la communauté universitaire.