Des inégalités hommes/femmes toujours prononcées
Les promesses d’une parité entre femmes et hommes n’ont pas été tenues : si une commission pour établir une charte de l’égalité s’est bien tenue le 16 novembre 2013, elle n’a été suivie d’aucun texte, d’aucune décision, ni même d’une simple recommandation. Or, à l’université de Caen, l’inégalité homme/femme est patente : on le voit par la distorsion homme/femme dans la hiérarchie de l’université (PRCE, PRAG, MCF, Professeurs) qui est très nettement défavorable aux femmes. Comme les professeurs sont principalement des hommes, il en résulte des inégalités de salaires que la PEDR (prime d’encadrement doctoral et de recherche) – que l’université a votée plus importante pour les professeurs que pour les maîtres de conférences- ne fait que renforcer.
Les élus SNESup appuieront ou promouvront dans les conseils où ils siégeront les mesures de réduction de ces inégalités.
L’opacité des éléments d’individualisation des rémunérations et de déroulement de carrière.
Chacun peut le constater, il est difficile de connaître le montant des différentes primes, ainsi que leurs critères d’attribution. De même, les critères qui président aux promotions ainsi qu’à l’attribution des congés de conversion sont inconnus de la plupart d’entre nous. Quand on parvient à obtenir ex post une information, on observe là encore une inégalité hommes-femmes ainsi qu’une inégalité entre les grands domaines de formation.
Les élus SNESup appuieront ou promouvront dans les conseils où ils siégeront les mesures visant à la transparence des procédures.